La rigidité du système éducatif
L’un des plus grands défauts du système éducatif classique, est lié à une trop grande rigidité. Si un diplôme est rarement nécessaire pour exercer dans ce secteur, les centres de formation sont souvent propices aux échanges. Comme souvent dans les professions artistiques, créer son réseau de contacts professionnels, s’avère indispensable.
L’autodidacte se forme seul, il ne suit pas un cursus conventionnel. Il apprend et s’entraine seul ce qui demande de l’organisation et de la rigueur. Mais cela ne suffit pas toujours et c’est pour cette raison, que les autodidactes se font rares. La plupart des autodidactes ont débuté avec des jongleurs plus expérimentés. Cependant, poursuivre sa formation dans une école, permet d’acquérir un bon niveau de pratique. Vous pouvez faire le choix d’exceller dans une seule discipline mais la découverte d’autres pratiques artistiques, est une expérience à ne pas rater.
Tous autodidactes !
Cirque Tzigane Romanès
Alexandre Romanès (fils de Firmin Bouglione), est le co-fondateur du cirque tzigane Romanès. Les artistes tous autodidactes, défendent sous leur petit chapiteau parisien, la culture tzigane.
(www.cirqueromanes.com)
Yorgos Serafeimidis – jongleur et manipulateur d’objets
Jongleur de contact reconnu, formé à la danse contemporaine et au théâtre physique, il enseigne différentes théories dans l’art de la manipulation dont celle des « Ghosts Patterns », les objets fantômes.
(www.asileartistik.com)
Ghislain Foulon – jongleur, échassier et comédien
Fondateur du Shintaï JonGloThéâtre, professeur d’arts martiaux (l’aikijujitsu et le yoseikan budo), les éventails géants japonais sont sa spécialité mais il pratique aussi la jonglerie enflammée.
(www.shintai-jonglotheatre.fr)
Bruno Labouret – jongleur, comédien, musicien et performeur
Une recherche autodidacte et une grande maîtrise de la balle-contact. Parallèlement, il suit des cours de théâtre, de danse contemporaine, de contact improvisation, de Qi-Gong, de Taï Chi…
(www.blabouret.eu)
Guy Laliberté – échassier et co-fondateur du Cirque du Soleil
Artiste de rue québécois, cet autodidacte fonde en 1984, le Cirque du Soleil. En deux décennies, Guy Laliberté est devenu milliardaire. Il cultive une âme d’artiste et un talent indéniable d’homme d’affaires.
(www.cirquedusoleil.com)
Okotanpéa – jongleur et manipulateur
Autodidacte du « contact juggling », il débute dans les rues de Tokyo. Il intègre les danses japonaises dans ses manipulations de feu et crée un style unique qui lui vaut plusieurs millions de vues sur Youtube.
(www.orchi-vores-et-autres-blablas.over-blog.com)
Nathalie Simard – maquilleuse
Elle a appris son métier dans les rues de la ville de Québec. Le Cirque du Soleil la repère et lui confie les maquillages de Totem. Depuis elle a crée Kromatik, du maquillage pro conçu pour les arts de la rue.
(www.bellita.ca)
Jonas Thomas – diaboliste, clown et magicien inventeur
Il fait ses armes au Cirque du Grand Céleste. Il crée la Compagnie du Grand Hôtel puis rejoint le Cirque danois Krone. Il s’invente un univers fantaisiste avec de vieux objets et des jouets animés.
(www.jonasdiaboliste.blogspot.com)
(Photo de couverture : Cirque Tzigane Romanès – La Trapéziste des Anges 2022)
Yorgos Serafeimidis, jongleur et manipulateur d’objets)