Les douleurs musculaires

Avr 28, 2018 | Les risques du métier


L’arthrose est le résultat d’une sollicitation quotidienne des articulations. Des traumatismes fréquents, comme les chocs et les chutes, conduisent à une usure prématurée du cartilage. Si vous ne présentez aucun facteur de risque ou d’antécédent familial et que la pratique sportive reste un loisir, le risque est minime. Dans le cas contraire, le risque est majeur.


La bursite est une inflammation qui touche la bourse séreuse. Il s’agit d’une sorte de petite poche remplie de liquide synovial, qui évite les frottements entre les différents tissus (tendons, muscles, os) des hanches, des genoux, des coudes et des épaules. Comme la tendinite, la bursite est souvent liée à la répétition des mouvements, effectués dans le cadre d’une activité physique. Les bursites se soignent généralement très bien. D’abord, il faut du repos, puis des séances avec un kinésithérapeute, vous remettront d’aplomb.


La capsulite de l’épaule est une maladie inflammatoire. La capsule de l’épaule est un ensemble de ligaments qui entourent l’articulation de l’épaule et qui se rétracte. Elle se caractérise par une raideur progressive et une douleur intense dans l’épaule. L’amplitude des mouvements est très limitée et les gestes quotidiens sont difficiles, voire impossible à réaliser. Les causes sont multiples. Cette pathologie touche majoritairement les femmes à partir de 50 ans, mais dans la plupart des cas, la cause n’est pas clairement identifiée. La guérison est progressive (environ un an) et ne laisse aucune séquelle.


Le claquage est le résultat d’une déchirure d’un certain nombre de fibres musculaires, provoquant une hémorragie et un hématome. La guérison commence par une phase de repos. II faut attendre quelques jours pour entamer la rééducation chez un kinésithérapeute. Habituellement, les muscles et les tendons se réparent en quelques semaines.

Les contractures musculaires surviennent lorsqu’un muscle subit une contraction involontaire. Une légère contracture peut se transformer en crampe et le muscle se tétanise. Chaque mouvement du muscle concerné est limité et douloureux. Les contractures musculaires sont aiguës (torticolis, courbatures, raideur) ou chroniques, lorsque la douleur persiste. Laissez le muscle récupérer pendant quelques jours, avant de reprendre progressivement les massages et les étirements.

Les courbatures apparaissent souvent après un effort physique, des étirements ou un entrainement prolongé. Elles peuvent être liées à des lésions ou à une accumulation d’une substance dans les tissus musculaires. Les courbatures se guérissent d’elles-mêmes en quelques jours, mais vous pouvez appliquer un patch chauffant sur la zone courbaturée qui augmente le flux sanguin dans les tissus et accélère la cicatrisation du muscle.

Les crampes sont des contractions musculaires involontaires et temporaires, plus ou moins douloureuses. Elles surviennent lorsque la résistance physique est dépassée. Les muscles atteints sont le plus souvent ceux des membres inférieurs (pied, mollet, cuisse).


La déchirure musculaire est une lésion des fibres musculaires. Lorsqu’elle se produit, une partie de ces fibres est rompue provoquant une inflammation et des douleurs au niveau de la cuisse ou du mollet. De la simple élongation, à la rupture musculaire et tendineuse, en passant par le claquage, elle survient juste après un effort physique intense ou  un échauffement insuffisant. Parfois le claquement du muscle est audible et la douleur ressentie est similaire à un coup de poignard. Dès lors, vous devez cesser de toute activité physique. Une échographie permettra de voir l’état des fibres musculaires et des tendons. Le traitement initial est le repos puis les séances de rééducation (ultrasons, cryothérapie ou balnéothérapie). Même après votre rétablissement, vous devrez faire attention à ne pas faire de mouvement brusque et éviter de forcer sur le muscle concerné.


L’élongation est provoquée par l’étirement d’un muscle qui dépasse sa capacité d’élasticité, conséquence d’un effort excessif ou d’un échauffement insuffisant. Une douleur modérée est immédiatement ressentie. C’est l’une des blessures les plus fréquentes chez un sportif. Pour soigner le muscle, il faut du repos (entre 10 jours et un mois). Sachez qu’une fibre musculaire met en moyenne 15 jours à cicatriser.


L’entorse est due à un étirement violent des ligaments, souvent au niveau de la cheville ou du genou qui provoque une vive douleur accompagnée d’un gonflement. Habituellement, une dizaine de jours suffit pour se rétablir. Le risque, pour le genou notamment, c’est la déchirure des ligaments et dans ce cas, l’opération chirurgicale est presque toujours nécessaire. Comptez de trois à six mois minimum, pour reprendre une activité sportive.


La fracture est une rupture violente d’un os ou d’un cartilage dur, à la suite à un choc. Une fracture de fatigue ou de stress est généralement causée par des efforts répétés. Selon la gravité de l’os touché, une intervention chirurgicale s’avère indispensable et la guérison nécessite une période de rééducation.


L’inflammation musculaire est le résultat d’une blessure causée par un traumatisme, un choc ou une torsion. Peu de temps après, on constate une perte de la mobilité et de l’amplitude. Il est préférable d’interrompre l’entraînement et de faire une pause. Ne pas forcer sur le groupe musculaire concerné, permet d’éviter une fatigue permanente ou une inflammation chronique.


La tendinite provoque une douleur et un gonflement de l’articulation. Il faut aussitôt cesser toute activité à l’origine du problème. Votre ostéopathe ou kinésithérapeute vous montrera quelques exercices pour continuer à solliciter votre tendon sans risque. Une tendinite peut durer quelques semaines ou plusieurs mois, ce qui est extrêmement long pour un artiste.




PERTURBATION DE LA MOTRICITÉ


Lorsqu’un artiste ne parvient plus à exécuter un mouvement qu’il maîtrisait parfaitement auparavant, on appelle cela, « la perte de figure » chez le danseur et l’acrobate. Cette situation est particulièrement anxiogène pour n’importe qui, quel que soit son niveau, son âge ou son expérience.
Si les artistes font rêver, leurs performances physiques engendrent des douleurs et des blessures. On sait que chez les musiciens, 84% doivent s’arrêter de jouer durant leur carrière à cause de douleurs musculaires, 68% souffrent des articulations et 25% ont des troubles de l’audition. Parmi les maladies qui touchent les musiciens, il en est une particulièrement redoutée, c’est la dystonie de fonction. Elle se caractérise par des contractions musculaires involontaires au niveau de la main ou des muscles de la face selon les pratiques.




LA CHALEUR ET LE FROID
CONTRE LA DOULEUR


En règle générale, le froid permet de contrôler l’inflammation et atténue la douleur alors que la chaleur accélère la guérison.



LA THERMOTHÉRAPIE  

La thermothérapie utilise la chaleur comme moyen thérapeutique : application de compresses chaudes, d’une bouillotte, de bains d’eau chaude, d’ultrasons et de rayons infrarouges. La chaleur va dilater les vaisseaux sanguins des muscles (vasodilatation), et augmenter leur capacité à se contracter et à se relâcher. Cette technique est utilisée pour la rééducation fonctionnelle et la médecine du sport. Elle intervient dans le traitement des raideurs, des spasmes, des douleurs musculaires, des crampes, de l’arthrite, de la myalgie (courbatures, lumbago, torticolis) et de la fibromyalgie (douleurs musculaires ou articulaires permanentes, aggravées par le stress, le froid, l’humidité et le contexte émotionnel). On constate également une augmentation du métabolisme cellulaire et de l’élasticité des tissus. (santedoc.com)
Effets thérapeutiques de la chaleur
– diminution des douleurs musculaires
– diminution des douleurs lombaires
– diminution des douleurs du cou
– réduction de l’inflammation
– guérison des œdèmes



LA CRYOTHÉRAPIE

La cryothérapie utilise le froid comme moyen thérapeutique : application de compresses froides, d’une poche de glace, de bain glacé ou d’une chambre froide. Il y a la chambre préliminaire (entre -50° et -70°C) et la chambre principale (entre -110° et -120°C) pour la cryothérapie du corps entier. La température corporelle chute rapidement, passant de 34° à -5°/-7°C. Le froid En ralentissant la circulation sanguine (vasoconstriction), le froid stimule les récepteurs thermiques présents sur la peau, en désorganisant la transmission de la douleur. Cinq séances consécutives de 2 minutes 30, diminuent l’inflammation. La cryothérapie agit aussi sur les œdèmes post-traumatiques, mais il faut au moins une quinzaine de séances.
En raison de ces effets antalgiques, la cryothérapie favorise la rééducation et la reprise sportive. Elle améliore les performances physiques ainsi que la fréquence cardiaque. (passeportsante.net)
Effets thérapeutiques du froid
– rhumatologie (douleurs musculaires, arthrose)
– traumatologie (blessures, entorses, tendinites)
– neurologie (spasticité)
– dermatologie (psoriasis, eczéma)



SUR LE WEB

Médecine du sport
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Médecine des Arts
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➣ cirkosteo.com
Un annuaire des ostéopathes diplômés et expérimentés dans le domaine des Arts du Cirque et de la Danse, référencés par deux praticiens du Festival Mondial du Cirque de Demain.

 

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