Dans de nombreuses cultures anciennes, le feu était considéré comme un élément fondamental de l’univers, présent dans toutes choses. La puissance magique que le feu semble détenir, explique l’importance qu’on lui accordait. Il occupe une place importante dans les cérémonies païennes et fait l’objet d’un culte dans de nombreuses civilisations.
La danse est un art profondément ancien et elle est depuis toujours étroitement liée au culte du feu. Symbole d’une identité culturelle, elle est aussi porteuse de messages. Danser, c’est attirer l’attention des ancêtres, des esprits ou des divinités, sur soi. C’est une passerelle entre le monde terrestre et le divin.
Les peuples amérindiens
Les Aztèques célébraient la cérémonie du feu nouveau, tous les 52 ans, au mois de novembre, à la fin du cycle de l’année solaire aztèque. Xiuhtecuhtli, le dieu aztèque du feu et du temps, veillait au bon déroulement de la cérémonie, car si celle-ci échouait, la civilisation précolombienne s’effondrerait.
Les perses et les parsis
Depuis l’Antiquité, le zoroastrisme, la plus ancienne religion monothéiste du monde, se pratique dans toute la Perse. Adorateurs du feu, les zoroastriens étaient chargés d’entretenir le feu sacré dans les temples. De nos jours en Iran, cette communauté perpétue le culte du feu millénaire en faisant des offrandes.
Les celtes
Taranis est le dieu du ciel, du tonnerre et du feu. Il est représenté avec une roue, symbole du roulement de tonnerre et des révolutions terrestres, qu’il tient dans sa main gauche tandis que sa main droite brandit la foudre, tout comme Zeus, le dieu des dieux grecs. Il porte sur son épaule un cercle avec des esses, symbole des éclairs.
Les grecs
En Grèce, le flambeau était utilisé pour les cérémonies religieuses ou initiatiques comme lors des rites de passage à l’âge adulte. Les Grecs honoraient les dieux par des courses aux flambeaux. L’équipe gagnante avait le privilège d’allumer l’autel de Prométhée, le Titan qui déroba le feu à Zeus pour le donner aux hommes.
Les romains
Dans la Rome antique, Vesta était la déesse du feu et du foyer. Le feu qui brûlait à l’intérieur du temple, symbolisait la présence de la divinité. Il était interdit d’y pénétrer, à l’exception du grand pontife et des Vestales, des prêtresses chargées d’entretenir le feu et de veiller à ce qu’il ne s’éteigne pas.